Se guérir soi, sa famille grâce à l’apprentissage des constellations2019-02-20T19:08:35+00:00

Bonjour et bienvenue

Comment trouver mon chemin,  comment choisir ce qui est approprié pour moi ? Quelles thérapies, quels thérapeutes ? Quelles méthodes ? Où et comment renforcer ma santé, comment développer mes forces de guérisons, et où puis-je me former et à quoi ?

Je m’appelle Nicolas Bosniak et j’ai décidé de mettre mes 25 ans de pratique en cabinet à votre service. Dès les années 90, j’ai été l’un des pionniers à proposer un travail de psychothérapie « orienté solution », accompagné de soins énergétiques en médecine douce. 

Ce site a été conçu dans l’esprit du partage pour tous les patients et les impatients, qui veulent prendre leur destin et leur vie en main, à tous ceux qui veulent devenir une meilleure version d’eux-mêmes, des particuliers aux professionnels de la santé et de la psychologie. Alors, bonne visite et si vous appréciez la démarche et les idées, faites passer…

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Les champs morphiques, de l’importance du lien émotionnel dans la relation

12 décembre 2017|Article, therapies energetiques|

Dr Rupert Sheldrake
biologiste et philosophe
Interview Maya Ollier

paru dans Science de la conscience n°29

La fracture corps / mental
Le dossier dans lequel sera publiée cette interview a pour sujet le cerveau, les émotions et les relations. Quelles réflexions ces mots évoquent-ils pour vous ?

Il est évident que nos relations et nos activités mentales sont influencées par nos émotions, tout le monde le sait… sauf les scientifiques ! Ou plutôt : ils commencent à le reconnaître depuis une quinzaine d’années. Aussi étonnant que ceci puisse paraître aux yeux des gens “normaux”, jusqu’aux années 1990, les scientifiques considéraient que l’activité intellectuelle n’était finalement qu’un programme informatique aussi indépendant du corps que du psychisme. Depuis, les scientifiques ont découvert que l’intellect habite un corps, donc que nos activités mentales sont en lien avec nos activités corporelles, et également, ceci grâce notamment aux travaux de Damasio, en lien avec nos émotions.

Le cerveau et l’esprit
Mais pourquoi une telle dichotomie entre la théorie scientifique et la réalité que connaissent les gens ordinaires ?

Je pense que cette fracture remonte à Descartes, qui a opéré une séparation brutale entre l’intellect “désincarné” et le corps considéré comme une machine. Cette dichotomie a constitué les fondements de la science moderne et son influence s’en ressent encore aujourd’hui. Pourtant, dès l’époque de Descartes, certains avaient souligné à quel point le modèle cartésien était réducteur : selon ce modèle, par exemple, les animaux n’ont pas de pensées, ni d’émotions, et il a fallu attendre ces quinze dernières années pour que les spécialistes du comportement animal admettent que cette idée est fausse, comme le savent depuis des millénaires tous ceux qui ont eu des chiens ou des chats de compagnie !

La métaphore du modèle mécanique, puis informatique, a toujours parfaitement correspondu à l’idée (cartésienne) que les scientifiques se font du mental et de la conscience : mathématique, logique, libre de toute influence du corps ou des émotions… Les métaphores technologiques plaisent aux scientifiques : dans les années 1920 et 30, le cerveau était assimilé à un standard téléphonique – le téléphone était la dernière invention technologique à la mode.Dans les années 1960, le cerveau est devenu un ordinateur, puisque c’était là la dernière invention technologique. La réalité que chacun connaît est que les ani- maux ont des émotions. Nous, êtres humains, sommes très proches du fonctionnement animal dans nos comportements émotionnels (l’adrénaline, par exemple, a le même effet chez nous que chez eux).

La réalité est également que notre mental est incarné dans notre corps et que notre intellect est influencé par nos émotions, et par nos relations au monde et aux autres, ces relations étant elles aussi fortement influencées par nos émotions. Mais encore une fois, ceci n’est rien de nou- veau, tout le monde le sait déjà !

 

Oui, et pourtant, aujourd’hui encore, des scientifiques de très haut niveau continuent à dire que le cerveau et l’esprit, c’est une seule et même chose…

Oui, malheureusement, parce que nous sommes encore sous l’influence du modèle carté- sien d’un esprit non matériel, non physique, hors du temps et de l’espace et pourtant qui, de façon mystérieuse et inexpliquée, interagit quand même avec la mécanique corporelle par l’intermédiaire d’une petite glande : la glande pinéale pour Descartes, et le cortex cérébral – soit environ cinq centimètres plus haut – pour les scientifiques modernes, mais c’est essentiellement la même théorie.

C’est justement parce que cette théorie est si faible que les scientifiques ne peuvent pas expliquer ce qu’est l’esprit, ce qu’il fait, comment il fonctionne… et qu’ils ont par conséquent choisi d’adopter une seconde position, la position matérialiste, selon laquelle le dualisme n’a pas de sens et ne repose sur aucun fondement scientifique sérieux, position qui les conduit à déclarer que l’esprit n’est autre que le cerveau.

N’oublions pas que cette position nie l’existence du libre-arbitre, elle nie l’existence de la conscience, si ce n’est en tant que dérivé insignifiant de l’activité mentale. Le philosophe Henri Bergson, en particulier dans son “Matière et mémoire” (1896), refuse de réduire l’esprit à la matière et ridiculise – je cite de mémoire – les scientifiques pour qui la conscience ne serait qu’une espèce de phosphorescence laissée derrière elles par le mouvement de nos molécules cérébrales. Bergson est l’un de ceux dont je me réclame le plus volontiers, notamment avec l’ouvrage déjà cité, “Matière et mémoire”, et avec “L’évolution créatrice”, paru en 1907 ; c’était un philosophe d’envergure internationale, récompensé par des prix prestigieux, dont le Nobel, et dont les propos anti-réductionnistes, très en avance sur son temps, sont plus que jamais d’actualité : selon lui, pour revenir à notre w sujet, le cerveau est l’outil qui permet à l’es- prit de connaître le monde physique et donc d’agir avec lui…

Dualisme cartésien ou matérialisme scientifique, ces deux positions standard n’ont guère d’intérêt, n’est-ce pas ? C’est la raison pour laquelle j’en ai proposé une troisième, qui me semble beaucoup plus en accord avec notre réalité factuelle. Selon ma théorie, l’esprit est en lien avec des champs, et ces champs opèrent à l’intérieur et à l’extérieur du cerveau, tout comme le champ magnétique d’un aimant ne se trouve pas seulement dans l’aimant, mais autour de lui, ou que la force de gravité terrestre n’agit pas seulement à l’intérieur de la Terre, mais autour d’elle, et maintient par exemple la Lune dans son orbite… Cette théorie des champs signifie que nos activités mentales sont localisées dans l’espace et le temps, et non pas hors du temps et de l’espace comme le soutenait Descartes ; mais elles ne sont pas non plus exclusivement localisées dans notre cerveau, comme le déclarent les matérialistes.

Quand nous admettons que l’esprit est plus vaste que le cerveau, beaucoup de problèmes se résolvent : nous comprenons que nous sommes reliés à tout ce que nous percevons à l’extérieur de nous, mais aussi que nous pouvons avoir un effet sur ce que nous percevons, simplement en le regardant. Ceci explique aisément cette sensation qu’on a d’être observé, un phénomène extrêmement courant et pourtant inexplicable par la seule psychologie matérialiste… Toute perception visuelle, chez un humain ou chez un animal, implique la projection d’un champ de perception.

Mon esprit s’étend constamment à mon environnement et à mes relations, mon lien avec une autre personne implique que mon esprit est relié à cet autre esprit à l’extérieur de mon cerveau. C’est parce que cette connexion, ce champ d’interaction, existe que ce qui se passe dans mon esprit affecte l’autre personne. Voici exposée la base de la télépathie, sujet évidemment tabou dans les milieux scientifiques officiels, puisqu’il ne cadre pas avec la vision matérialiste du monde.

Vous le savez, la télépathie est classée dans le “paranormal”, terme qui signifie “au-delà du normal”, alors que c’est une expérience tout à fait normale : la très grande majorité des êtres humains reconnaissent avoir vécu des expériences de télépathie. Par exemple, 80% des personnes interrogées (des gens tout à fait “normaux”) disent avoir déjà vécu la situation suivante : elles reçoivent un coup de téléphone ou un Email de quelqu’un auquel elles viennent de penser … Est-ce que ceci ne vous est pas arrivé à vous aussi ? Rien de plus naturel, la télépathie étant un moyen tout à fait normal de maintenir un lien entre deux personnes, entre une personne et un animal, et même entre membres d’un même groupe animal, comme les hardes de loups…

 

Cependant, selon vous, la condition est qu’il existe un lien émotionnel ?

Oui, c’est la base de cette communication télépathique. Nous avons mené des expériences très sérieuses avec des animaux de compagnie. Dans des sondages que nous avons effectués auprès de ménages britanniques et américains, environ 50% des propriétaires de chiens et 30% des propriétaires de chats nous ont dit que leur animal de compagnie savait quand un membre de la famille était en train de rentrer à la maison, et que l’animal se mettait à l’attendre derrière une porte ou une fenêtre. Parmi ces chiens, 70% réagissent seulement à l’arrivée d’une seule personne, celle à qui ils sont le plus attachés ; 25% à l’arrivée de deux personnes et pas plus de 5% à l’arrivée de trois personnes ou plus. Le lien émotionnel est un facteur essentiel, qui permet à l’animal de capter à distance l’intention de la personne. Nous avons mené ces expériences avec la plus grande rigueur scientifique. Pour vous donner une idée : le propriétaire s’éloignait d’au moins 8 km, nous filmions la mai- son où se trouvait l’animal, l’heure de départ de la personne était choisie au hasard, elle rentrait chez elle dans une voiture inconnue de l’animal (un taxi)… Le chien commençait à attendre derrière la porte au moment où la personne formulait l’intention de quitter le lieu où elle se trouvait, et donc avant même qu’elle n’entre dans le véhicule qui la ramenait chez elle.

Il en va de même du lien télépathique entre mère et nourrisson, que nous avons également étudié scientifiquement de façon extrêmement scrupuleuse : là encore, nos conclusions sont qu’il s’agit d’une réponse physiologique inconsciente à un lien émotionnel entre les deux membres d’un même groupe.

 

Vous dites que notre champ de perception s’étend à l’extérieur de nous et que nous sommes en lien parce que nous sommes dans un même champ ; la tradition spirituelle dit que notre âme s’étend à l’extérieur de nous et que nous sommes en lien parce que nous sommes dans une même âme. Je suis frappée par la similitude…

Je ne crois pas que nous soyons de façon égale dans une même âme. Je pense que les champs de connexion se renforcent par nos interactions avec les autres. Ma théorie des champs dirait qu’il existe des champs sociaux. Un groupe d’animaux ou d’êtres humains, par exemple, est dans un champ particulier à ce groupe, que ce soit un vol d’étourneaux, un banc de poissons (comment se fait-il que des centaines d’individus peuvent changer de direction instantanément et simultanément sans se percuter ?) ou une bonne équipe de footballeurs…

Ce champ relie les individus qui composent ce groupe. Les groupes s’organisent naturellement en fonction de leur champ, et le champ relie entre eux les différents membres du groupe. Si certains membres s’éloignent, même sur des centaines de kilomètres, comme les loups qui partent en chasse, le lien n’est pas rompu : le champ s’étend et continue à les relier à leurs petits. Ceci ne signifie pas que n’importe quel loup reviendra nourrir n’importe quel louveteau sous prétexte que tous les loups appartiennent à une même grande “âme-loup” qui en- globe tous les individus loups.

Encore une fois, le champ dont je parle est celui d’un groupe spécifique d’individus connectés par un lien émotionnel. Permettez-moi une analogie qui permet de mieux appréhender ce phénomène télépathique qui affecte les champs sociaux : en physique quantique, si vous séparez deux particules appartenant au même système, ce que vous faites à l’une affecte instantanément l’autre. Là encore, les deux particules sont reliées au départ dans un même champ.

 

Mais alors, selon vous, que se passe-t-il dans les constellations systémiques (je sais que vous connaissez le travail de Bert Hellinger et de Hunter Beaumont) ? Comment expliquez-vous les “perceptions représentatives” ? Il n’y a pas de lien émotionnel entre le représentant et la personne qu’il représente…

Oui, j’ai rencontré Bert Hellinger à diverses reprises, ainsi qu’Anne Ancelin. Il existe même, d’après ce que je sais, une vidéo d’un trialogue entre nous, filmé en 2000 lors d’un congrès de psychanalyse. Oui, les constellations sont une très bonne illustration de ma théorie. La constellation est la représentation du champ morphique de la famille du client, le lien se fait par l’intermédiaire du champ du client… Je pense que c’est une question de résonance : c’est parce qu’ils entrent en résonance avec ce champ familial particulier que les représentants ont de ceux qu’ils représentent des perceptions qu’ils ne pourraient pas avoir autrement. Je pense aussi que le champ d’une famille actuelle est influencé par résonance morphique par les générations qui précèdent. C’est sans doute la manière dont se produisent, in- consciemment, ces mystérieux transferts, ou héritages, de schémas de pensée ou de com- portement.

L’un des thèmes principaux du travail de Hellinger est que si un des membres de la famille a été nié, ignoré ou exclu (quelqu’un dont on ne parle plus parce qu’il s’est suicidé, par exemple), le champ familial subit une perturbation qui peut se transmettre de génération en génération. La résonance morphique explique cette transmission, parce que tous les champs morphiques ont une mémoire. En fait, tous les systèmes dans l’univers, toutes les espèces, tous les groupes ont une mémoire, leur propre mémoire collective, basée sur la similitude de leurs e membres, et il y a évidemment une grande similitude entre les membres d’une même fa-mille. Je dirais même qu’il ne peut pas y avoir de plus grande similitude que par héritage familial ! Donc les schémas se transmettent par résonance morphique d’un champ à un autre, ou d’une génération à une autre, ou d’un individu à un autre.

 

Cette mémoire collective dont vous parlez est-elle ce que Jung appelle l’inconscient collectif ?

C’est la même chose, à la différence près que Jung ne parlait que de psychologie humaine et que je parle d’une théorie de la nature, qui s’applique à tout : animaux, plantes, cristaux…

De l’avidité à la sérénité

11 septembre 2017|Article, therapies energetiques|

L’un de nos plus anciens démons
Une caractéristique comportementale large-ment partagée au sein de l’espèce humaine est l’avidité. Héritage d’une part animale en nous, l’avidité squatte à longueur de temps notre quotidien et son environnement. Nombre de nos attitudes y trouvent leur origine, empoisonnant nos relations à nous-mêmes, aux autres, à la vie, et générant en nous une foule d’émotions perturbatrices telles que la colère, l’envie, la jalousie, la frustration, la déprime, l’anxiété… bien loin de la sérénité à laquelle tout un chacun aspire fortement. Une seule certitude : nous sommes tous confrontés au trait de l’avidité. Qu’elle soit d’ordre matériel, instinctif, relationnel, émotionnel, intellectuel et même spirituel, l’avidité agit à tous les niveaux de nos existences, souvent bien malgré nous.
L’économiste et chercheur tchèque, Tomas Sedlacek, émet comme hypothèse que l’avidité est intemporelle, l’insatisfaction quant à ce que nous avons ou ce que nous n’avons pas étant l’un des plus anciens démons de l’humanité. Celui qui veut accéder à plus de sérénité dans sa vie se doit donc d’aborder l’origine de ses souffrances sous l’angle de ce trait de caractère.

Omniprésente dans notre monde de consommation
L’avidité est partout dans notre société. Du nom latin « aviditas », l’avidité désigne un dé-sir excessif de posséder, de consommer, dans un mouvement qui ramène tout à soi. Observez un instant votre vie : qui ne s’est jamais jeté sur un buffet abondamment garni ou sur une offre commerciale alléchante ? Qui ne s’est jamais vu acheter un objet dont il n’avait aucun besoin ? Qui ne s’est jamais laissé influencer par une publicité savamment mise en scène ? Nous vivons dans une société dite de consommation… construite, si nous y regardons de plus près, sur cette caractéristique intrinsèque de l’être humain qu’est l’avidité.
Tous nos sens sont en permanence sollicités, stimulés, séduits, nous menant inéluctable-ment vers une consommation toujours plus importante, une course effrénée de la possession éminemment vaine car au fond jamais assouvie…

 

« Tant qu’il nous échappe un objet convoité,
semblant à tous préférable et quand nous l’obtenons,
vers un autre aussitôt va notre avidité. »
Lucrèce

 

Pourtant, nos besoins sont largement couverts
Dans nos sociétés dites civilisées et modernes, la publicité règne en maître sur notre avidité. Elle en est même née ! Depuis plus de 60 ans, elle nourrit, dirige et manipule avec brio nos instincts et nos désirs insatiables de possession et de consommation. Derrière les publicités qui envahissent les villes, médias, journaux, réseaux sociaux, internet, les entreprises produisent des biens… « de consommation ». Sous couvert d’améliorer notre vie et notre quotidien à tous points de vue, les industriels se sont mis, au début du 20e siècle, à produire de quoi améliorer notre confort. Si, entre 1900 et 1950, les besoins matériels étaient bien réels, ils sont de nos jours bien plus futiles dans nos pays occidentaux. Nous vivons, pour la grande majorité, dans le plus grand confort : nous avons un toit, nous mangeons à notre faim, nous bénéficions de l’eau courante et de l’électricité, nos mai-sons sont chauffées, nous portons de quoi nous protéger du froid. Nous pouvons affirmer là que nos besoins vitaux sont couverts, ce qui est loin d’être le cas pour une majeure partie des habitants de la planète ! Alors, pourquoi courons-nous toujours après ce toujours plus ?

Les sirènes de la surconsommation
Pour que l’économie de nos pays continue de se développer, que la croissance soit toujours ascendante, les industriels inventent constamment de nouveaux produits, objets, créant de nouveaux besoins, toujours plus nombreux. Pour nous convaincre que nous avons besoin de ces nouveautés et donc pour nous « obliger » à les acheter, ils font appel aux publicitaires. Forts d’une imagination sans borne, ceux-ci rivalisent de créativité dans leur façon de mettre en scène les produits qu’ils doivent vendre. Fins observateurs du genre humain, ils surfent sur nos comportements et nos mécanismes intérieurs pour colorer leurs slogans de messages subliminaux. Notre cerveau les comprend très bien, tellement bien que nous tombons massivement sous le charme des sirènes de la consommation. Vous vous demandez comment ça marche ? Eh bien, les publicitaires, engagés dans cette quête avide de séduire toujours plus, se sont associés à des chercheurs en sciences sociales : partout dans le monde, des scientifiques planchent depuis plusieurs décennies sur nos comportements et surtout sur les facteurs psychologiques, physiques, neuronaux, responsables de nos com-portements d’achats. Objectif ? Décrypter les mécanismes de l’influençabilité en nous (la plus grande tare chez l’être humain, disait G.I. Gurdjieff) et de l’avidité, comprendre ce qui nous pousse à l’achat et comment.

Le neuromarketing
Cette collaboration a débouché ces dernières années sur la neuroéconomie et le neuromarketing, deux nouvelles disciplines au croisement de l’économie et des neurosciences cognitives, qui étudient l’influence des fac-teurs cognitifs et émotionnels dans les prises de décision, qu’il s’agisse d’investissement, d’achat, de consommation. Le neuromarketing désigne deux concepts étroitement liés : l’étude, via les neurosciences, du fonctionne-ment du cerveau humain lorsque soumis à des stimuli publicitaires ; l’amélioration des techniques publicitaires qui en découlent.Le neuromarketing fait appel à plusieurs tech-niques d’imagerie médicale pour enregistrer la réponse cérébrale d’un consommateur dans certaines situations, telles que le visionnage d’une publicité, le test de produits concurrents, l’acte d’achat en situation réelle, la perception d’une marque ou même d’une personnalité politique…Cette course effrénée et aveugle vers toujours plus de croissance pour toujours plus de consommation entraîne notre monde vers sa destruction. Aujourd’hui, 86% de la population mondiale vit dans des pays qui demandent plus à la nature que ce que leurs propres écosystèmes peuvent renouveler. Selon les calculs du Global Footprint Network, il faudrait une planète et demie pour produire les ressources écologiques renouvelables nécessaires pour soutenir l’empreinte actuelle de l’humanité. Selon ces mêmes calculs, nous aurons besoin de deux planètes d’ici 2050 si les tendances actuelles persistent.

« L’origine commune, cause et racine de la crise financière et du désastre écologique,
est l’avidité, l’appétit insatiable de l’ego.
Elle a donné naissance à un monstre : le vampire financier. »
Gandhi

 

Naissance d’addictions
Une des caractéristiques de l’avidité est qu’elle crée dans l’homme, mais à son insu, des addictions. L’avidité finit par le rendre « addict ». Regardez dans votre vie. À quoi êtes-vous addict ? De quoi ne pouvez-vous pas vous passer ? On parle d’addictions-quand on ne peut plus se passer d’un pro-duit ou d’un comportement, malgré son effet gravement délétère sur la santé ou la vie relationnelle, familiale, sociale, etc. Toutes sortes d’addictions peuvent exister (l’avidité est pleine d’imagination !) qu’elles soient liées ou non à des substances : tabac, alcool, drogues, médicaments, troubles alimentaires, jeux, sports, cyberaddictions, pratiques sexuelles et même l’addiction au travail. Aujourd’hui émergent de nouveaux comportements addictifs : augmentation de l’alcoolisme chez les jeunes, notamment avec le « bing drinking » (= biture express), mais aussi la banalisation de la cocaïne, les conduites poly-addictives ou les comportements addictifs sans substance, comme l’addiction sexuelle. En France, les addictions aux substances psycho-actives sont à l’origine chaque année d’environ 100 000 morts, dont près de 40 000 cancers. Les conduites addictives interviendraient dans 30% de la mortalité précoce (avant 65 ans).
L’avidité dans le centre physique : les conséquences de l’avidité en nous sont multiples, mais toujours sources de souffrance. Les derviches Hakim enseignent que l’être humain est tripartite, possédant un centre physique, un centre émotionnel et un centre intellectuel… dont il n’est absolument pas le maître. L’être humain est en effet constamment soumis à l’influence de ses désirs ou de ses pulsions. Il fonctionne comme une mécanique, à l’image de l’avidité, trait de caractère inévitablement à transformer pour celui qui cherche à devenir plus libre et serein.
Pour les derviches, toujours, le centre physique de l’être humain est composé d’un centre instinctif, d’un centre du mouvement et d’un centre sexuel. Il s’agit d’observer comment le trait de l’avidité agit en nous à ces différents niveaux.

L’avidité dans le centre instinctif : dans notre société, c’est ce qui nous pousse à l’instinct de propriété, à la convoitise de ce que possèdent les autres, au désir impérieux d’acquérir la dernière machine à café ultra branchée, le dernier téléphone portable ou la plus grosse voiture. C’est là aussi que l’on retrouve l’avidité alimentaire qui génère des troubles graves tels que la boulimie et l’anorexie, trouvant leur véritable source dans des déséquilibres psychologiques nés d’un contexte familial émotionnel difficile.
Quand j’étais petit, ma mère, n’ayant pas les moyens de me faire garder, me posait sur le canapé le matin avant de partir travailler. Pour seul compagnon, elle me glissait entre les mains un grand pain, une sorte de doudou alimentaire. En ren-trant le soir, elle me retrouvait là où elle m’avait laissé, silencieux, tenant serré contre moi le reste du pain que je n’avais pas mangé. Aujourd’hui, il m’arrive encore de manger un pain entier au petit déjeuner, mais ce n’est plus par peur comme lorsque j’étais petit (quoique…), c’est par avidité.
L’avidité dans le centre sexuel : l’abus de sexe. Ceci n’a échappé à personne. La société dans laquelle nous vivons génère en permanence des messages sexualisés : les rues s’habillent de nombreux panneaux publicitaires offrant au regard des modèles dénudés affublés de messages non équivoques. Les magazines et médias, tv et réseaux sociaux véhiculent en permanence des informations teintées de séduction, de connotations sexuelles, allant même jusqu’à encourager les citoyens à séduire toujours plus, à consommer libre-ment l’autre : du site internet de rencontres à celui de mise en relations pour des liaisons extra-conjugales en passant par les sites van-tant et vendant des produits miracles promet-tant jeunesse et performance sexuelle, tout concourt à nourrir notre avidité sexuelle. Certaines études démontrent d’ailleurs que les addictions sexuelles ont augmenté proportionnellement à l’anonymat et au caractère abordable du sexe virtuel à domicile.
L’avidité dans le centre du mouvement : il correspond à un besoin constant d’actions, de mouvements, de paroles et donc à une incapacité à rester tranquille, à se poser.
L’avidité dans le centre émotionnel : l’avidité dans le centre émotionnel nous pousse à rechercher toujours plus de sensations émotionnelles, que ce soit à travers nos relations, mais aussi à travers l’art, la musique, la littérature, le cinéma. C’est aussi ce qui nous pousse à développer nos réseaux « d’amis » sur les réseaux sociaux, à rechercher partout et en permanence des signes de reconnaissance et autres « chaudoudoux ».
L’avidité dans le centre intellectuel : l’avidité intellectuelle se manifeste dans une recherche insatiable de connaissances, de savoir, de culture. Ceux qui connaissent l’ennéagramme savent que celui qui vit dans une énergie de type 5 peut facilement connaître ce type d’avidité. C’est par exemple l’image du savant chercheur vivant et travaillant dans un espace où seuls les livres ont droit de cité !

« Il y a assez de tout dans le monde pour satisfaire aux besoins de l’homme,
mais pas assez pour assouvir son avidité ».
Gandhi

Combien d’hommes d’affaires, de managers, chefs d’entreprise, cadres supérieurs, marqués par une forte avidité matérielle, émotionnelle, intellectuelle ai-je vu défiler dans mon cabinet de psychothérapeute ?!! Ils frappent à ma porte épuisés et souvent malades de cette quête vaine, constamment insatisfaite. Le monde économique et politique exerce aussi une pression en ce sens, renforçant leurs propres traits de caractère. Le chemin de com-préhension et de connaissance d’eux-mêmes est souvent long et ardu pour eux. Observer les mécanismes de l’avidité en eux amène de profondes remises en question qui, s’ils les acceptent, finissent par les libérer en leur permettant de prendre leur vie en main.

Qui veux-tu être ?
Rappelons-nous que la base de tout est la connaissance de soi. Pour gérer sa propre avidité, il convient au préalable de l’avoir observée en soi. Qu’est-ce qui la déclenche, la nourrit ? Comment agit-elle en moi, que me fait-elle faire ? Quels comportements me fait-elle adopter ? Quelles émotions et quelles pensées déclenche-t-elle en moi ?
Vivre sereinement ne passe pas par vouloir supprimer l’avidité en soi. Il s’agit au contraire de l’accepter telle qu’elle est, de l’inclure en nous avec bienveillance en cher-chant la bonne intention qui se cache derrière. Car, oui, derrière chaque trait négatif de notre caractère se cache un aspect positif qu’il nous appartient de découvrir et de mettre en action.
Telle est notre liberté : la connaissance de soi permet de choisir qui nous voulons être et ce que nous voulons apporter au monde. Il nous est proposé de développer la conscience que chacun de nos actes, chacune de nos pensées, chacun de nos sentiments influence le milieu dans lequel nous vivons et, telle une solution homéopathique, tous agissent aussi sur l’inconscient collectif de l’humanité. Quel plus beau cadeau pouvons-nous nous faire et faire à tous les autres humains ?

Nicolas Bosniak

Maîtres ou serviteurs ?

11 septembre 2017|Article, therapies energetiques|

Parcours d’un thérapeute humaniste
25 ans de pratique thérapeutique m’ont patiemment et longuement mené à observer chez mes clients, mais aussi en moi-même, les visages aux multiples facettes, souvent douloureuses, par-fois salutaires, de deux traits de caractère que nous avons tous : l’orgueil et la vanité.
C’est ce parcours que je retrace ici, jalonné de réflexions et de compréhensions nées de mon cheminement personnel, enrichi de connaissances et de savoirs acquis au fil de mes années d’accompagnement de personnes en difficulté ou en souffrance.

 

Retour aux origines
Je me souviens d’un de mes tout premiers cours de latin au lycée. Au programme du jour, l’étymologie de la vanité et de l’orgueil : si vanité vient de  »vanitas » qui signifie état de vide, de non-réalité, orgueil vient de “superbia” qui signifie fierté, hauteur, insolence. Leur signification me laissa de marbre, leur consonance latine me plut par contre beau-coup. Quelques années plus tard, assis sur les bancs de l’université, m’intéressant déjà aux textes anciens et plus particulièrement aux textes sacrés, je découvre dans la Bhagavad-Gîta et le Tao Tö King, que la vanité et l’orgueil, en tant que manifestations du « faux ego », sont les plus grands obstacles vis-à-vis de l’état de pleine conscience et la plénitude. Beau concept, mais qui signifie quoi, concrètement ?

Je me mis à étudier les différentes approches de la psychologie et de la psychanalyse, qui considèrent l’orgueil comme une hypertrophie du Moi, lié à un sentiment plutôt intériorisé pouvant parfois mener à l’isole-ment. L’orgueil est l’attribution à ses propres mérites de qualités que l’on n’a pas, et une opinion très avantageuse, le plus souvent exagérée, qu’on a de sa valeur personnelle aux dépens de la considération due à autrui ; à la différence de la fierté, qui n’a nul besoin de se mesurer à l’autre ni de le rabaisser. C’est aussi le manque ou l’absence d’humilité. La vanité est quant à elle surtout un désir de reconnaissance des autres, pour se prouver sa propre valeur.
Voilà qui commence à être plus clair, quoi que toujours un peu intellectuel. Une fois qu’on sait cela, qu’en fait-on ?

« L’orgueil se considère
comme le nombril
du monde… »

Mes études de praticien euphoniste énergéticien, au cours desquelles j’ai découvert la psychologie essentielle qui offre une compréhension globale du fonctionnement humain, m’ont conduit vers des connaissances très complètes et surtout concrètes sur les mécanismes à l’œuvre dans les manifestations de l’orgueil et de la vanité. La psychologie essentielle nous donne en effet à étudier les différents traits de caractère auxquels chaque être humain est confronté et qui le mènent inéluctablement à la souffrance. Parmi ceux-là, l’orgueil et sa petite sœur, la vanité.

 

Manifestations
La psychologie essentielle nous dit que l’être humain est tripartite, composé d’un centre physique, d’un centre émotionnel et d’un centre intellectuel. Comment l’orgueil et la vanité se manifestent-ils dans ces trois parties ?

Physiquement
La vanité a besoin de faire parler d’elle, d’attirer l’attention. Elle élève la voix dès qu’elle veut se faire entendre ou qu’elle a besoin de se défendre. Elle est bruyante, pouvant aller jusqu’à la grossièreté, véhémente de nature. Du point de vue systémique, elle est reliée au premier principe supérieur : l’appartenance. La vanité veut à tout prix exister dans un système. Elle est capable de le faire de façon agressive car, pour elle, la fin justifie les moyens. Un de ses aspects est qu’elle est instinctive, animale, elle veut manger l’autre par peur d’être dévorée par les autres et de dis-paraître, de devenir invisible. Elle occupe le territoire pour exercer son pouvoir, dominer l’autre, les situations et le monde, elle veut tout ramener à elle. Elle prend beaucoup d’espace pour qu’on la remarque, elle veut la première place. Elle est souvent inconsciente et ne se voit, ni ne se sait vaniteuse. La vanité se prend pour une lumière qu’elle n’est pas. L’orgueil, lui, préfère l’ombre. Il prend de la distance, s’enferme dans une tour d’ivoire à partir de laquelle il regarde les autres et le monde avec mépris. Contrairement à la vanité qui se met en scène, l’orgueil se tait, considérant qu’il n’est pas nécessaire de s’exprimer. De toute façon, il ne sera pas compris. Mais s’il adopte une position apparemment supérieure, c’est souvent pour (essayer de) com-penser une image d’infériorité qu’il a au fond de lui. L’orgueil est silencieux, il ne veut pas donner une occasion d’être remis en cause !
Émotionnellement
La vanité est très relationnelle. Elle est là pour séduire son auditoire, donne d’elle une image attirante, est capable d’une palette impressionnante d’émotions colorées qu’elle partage sans condition avec son public. Nos politiques en campagne électorale en sont une illustration parfaite. Tant qu’il y a des spectateurs, la vanité joue et vous en met plein la vue, vous impressionne en paroles, pour vous prouver que vous avez raison de la trouver séduisante, remarquable et unique. Elle se croit et vous fait croire qu’elle est indispensable, mais dès qu’il n’y a plus per-sonne pour l’admirer, rire de ses joutes verbales, c’est l’heure des doutes, des coups de cafard, qui la fait basculer dans le sentiment d’infériorité.
J’ai souvenir, dans mon cabinet, d’un humoriste qui a eu un grand succès durant plusieurs années et rêvait de jouer au stade de France devant plus de 200.000 personnes. La vanité était son moteur et lui a permis de réaliser son rêve… jusqu’au soir de la représentation. Il n’a pas fait le plein comme il l’avait imaginé. Ce fut même un fiasco financier. L’image qu’il avait de lui-même s’est fissurée, il lui a fallu longtemps pour s’en remettre, mais cette expérience l’a rendu plus fort, plus humble, et il en parle très facilement dans les médias. Lorsque, à 21 ans, je jouais dans les théâtres, convaincu que je ferai une grande carrière d’acteur, je me vantais souvent d’avoir mis le public à mes genoux, tant je me trouvais génial ! Et quand le succès n’était pas au rendez-vous, je me repliais dans la tour infernale de mon orgueil, tout-puissant, silencieux et condescendant, pensant “Vous n’avez rien compris à mon art, vous n’êtes pas assez fin pour mon humour ». En regardant derrière cette attitude dans mes premières années d’analyse, il faut bien avouer que je me sen-tais aussi et surtout terriblement seul, incompris. C’est d’ailleurs là que la souffrance atteignait son apogée.
Avez-vous observé, par exemple, que plus on se donne de la valeur extérieure, plus on se dévalorise intérieurement à ses propres yeux ? Ce qui conduit avec le temps à pleurer sur soi, à renforcer en soi tristesse et colère, à enraciner la peur et les angoisses.
Mentalement
Dans ses moments de solitude, le vaniteux comprend qu’on n’est pas ce qu’on veut montrer, ni ce qu’on veut faire croire aux autres. L’image qu’il a de lui-même se dé-grade, le décalage se fait de plus en plus grand entre ce qu’il croit être et ce qu’il fait croire aux autres. Il se dévalorise, ne croit plus en lui, l’échelle des valeurs qu’ils croyait siennes s’effondre, il se voit dans une forme d’ignorance et d’impuissance et ne l’accepte pas. À cet endroit, l’orgueil s’ancre un peu plus dans les ruminations internes, la pensée tourne sans fin, devient agitée, confuse.
Lorsque j’étais étudiant, je vendais des espaces publicitaires pour un journal immobilier. La vanité était ma meilleure amie de l’époque, et quand le client hésitait à acheter, je le touchais dans son orgueil et il finissait toujours par signer…

Regardez dans votre vie
Fermez les yeux un instant et prenez le temps de regarder dans votre vie, dans votre passé, comment la vanité et l’orgueil s’exprimaient chez vous ou autour de vous : étiez-vous de ceux qui avaient avant tout le monde le dernier jeu vidéo ou téléphone portable en vogue ? Étiez-vous habillé(e) ultra-tendance ? Êtes-vous renfermé après l’humiliation d’un échec amoureux, scolaire ou professionnel ?Dans votre vie aujourd’hui, avez-vous à votre bras la plus belle femme ou l’homme le plus riche, le plus élégant du monde ? Êtes-vous surdiplômé ? Avez-vous une voiture luxueuse, un très gros salaire ou une très grosse maison ? À l’inverse, ne possédez-vous rien de tout cela, parce que vous considérez n’avoir besoin de rien, vous avez dépassé tous ces attachements matériels que vous estimez comme des plus futiles ?

 

Les niveaux de thérapie
Observons maintenant la vanité et l’orgueil à travers les niveaux de thérapies des derviches Hakim (le mot signifie « guérisseur », « médecin »). L’épigénétique nous enseigne que nous sommes façonnés par l’environnement et par notre histoire individuelle. Ceci altère notre ADN et se transmettrait également d’une génération à une autre. Les derviches, eux, parlent de la science des impressions, qui entrent en nous par nos sens, mais que nous ne percevons que très peu consciemment. La vanité et l’orgueil sont constamment nourris en impressions au travers des médias, de la publicité, des buzz sur internet, depuis les discours de nos politiques jusqu’à la mode des selfies (photos ou vidéos prises avec son téléphone et envoyées sur le net via Twitter, Facebook, etc.), en passant par les body-builders, les tatoués du biceps ou les adeptes du Botox. Au niveau psychologique, la vanité et l’orgueil sont en règle générale un tampon servant à cacher à soi et aux autres un sentiment d’infériorité, lui-même souvent lié à la peur, nous en avons déjà parlé.
Au niveau énergétique, mon expérience d’énergéticien au cours des 25 dernières an-nées m’a souvent montré des perturbations au niveau des 7 cervicales (épaules, trapèzes, omoplates), du sacrum, du coccyx, et des méridiens du foie, vésicule biliaire, poumons , gros intestin, reins, vessie et nerf thymus.. Au niveau systémique, la conscience morale familiale s’impose inconsciemment à nous et nous empêche parfois de faire ce que nous aimerions faire, et ceci peut remonter jusqu’à sept générations. De plus, je l’ai dit, la vanité est selon moi en lien avec le premier principe d’appartenance. L’orgueil est plus en lien avec le second principe systémique, celui de la place. Il ne cherche pas à appartenir, mais à être « calife à la place du calife », pour dominer les autres.

La vanité de maman, l’orgueil de papa
Vous pouvez regarder dans votre famille qui avait cette tendance à la vanité ou à l’orgueil : votre père, votre mère, votre grand-mère, votre arrière-grand-oncle ?
Maman se vantait toujours de la beauté, de la gentillesse et de l’intelligence de ses enfants. Elle se grandissait en tant que mère. L’orgueil blessé d’avoir eu une mère qui ne s’était pas occupée d’elle et l’avait rejetée ? Nous étions élevés dans la grandeur, pour masquer l’infériorité d’être des étrangers dans un petit village lorrain où il ne faisait pas bon l’être. Obligation d’être aussi exemplaire. Vanité renforçant l’orgueil qui peut tout encaisser et rester debout : « Même pas mal ! ». Papa était orgueilleux, ce que l’on faisait n’était jamais assez bien : tu es nul, nul et nul. Il était difficile d’être en lien avec lui, enfermé qu’il était dans ses idéaux élevés. Ce qui était au-dessous n’existait pas, alors mon orgueil blessé disait : « Je te montrerai que tu t’es trompé, je te dépasserai et je t’écraserai ». Le temps et le travail sur moi ont définitivement apaisé ces souffrances d’orgueil, ainsi que la compréhension qu’il avait surtout peur qu’on se moque de lui parce qu’intellectuellement peu cultivé et constamment diminué par son propre père. Souvenir d’enfance : arrivée d’ex-Yougoslavie dans un petit village où l’extrême-droite battait des records dans les années 1980. Le petit Nico-las rentre en pleurant de l’école : « Maman, ils m’ont tapé et traité de sale étranger ! ». Ma mère me gifle, me fixe, en colère, et me dit, droit dans les yeux : « Tu as du sang yougoslave dans les veines, et un Yougoslave, ça ne pleure jamais, ça ne baisse jamais la tête. Un Yougoslave, c’est droit, c’est fort. Tu vas te battre, même contre dix, et si tu reviens une fois en pleurant à la maison, tu auras le triple de correction ». Sept ans à peine et un ancrage dans l’orgueil, tout un pays d’origine dans mes petits poings rageurs, pour corriger les faibles qui se prennent pour des forts et les forts qui s’en prennent aux faibles.

Les remèdes
Votre vanité et votre orgueil racontent une partie de votre histoire passée. Comprenez ce qu’ils vous ont apporté. La plupart du temps, comme pour le petit Nicolas, ils vous ont permis de survivre (tant bien que mal) dans un environnement pas toujours sécurisé, aimant ou bienveillant.
Ensuite, pour vous libérer de leur influence, vous pouvez, comme les derviches, reconnaître que vous devez tout aux autres, que c’est Dieu qui vous a donné la force et la vie. Vous pouvez voir dans vos réussites les facteurs multiples et interdépendants qui vous ont permis d’atteindre vos objectifs, vous rappeler avec Gurdjieff qu’un homme seul ne peut rien. Exprimez votre la gratitude envers tous ceux à qui vous devez quelque chose ! Si vous avez occasionné un mal, rendez-vous auprès de celui qui en a souffert et dites-lui que vous êtes désolé. Apprenez à grimper sur le dos du diable, sur le dos de votre orgueil et de votre vanité pour qu’ils vous mènent dans la direction que vous avez choisie. Décidez aussi de prendre les choses (et vous-même !) plus à la légère.
Et surtout, n’oubliez pas que prendre soin des autres, c’est prendre soin du monde et c’est aussi prendre soin de soi.

Nicolas Bosniak

LES MÉTHODES POUR VOUS ÉPANOUIR

C’est le 1er
ACTE d’AMOUR

Que tu poses
envers TOI

Quand tu franchis
une porte comme la mienne
C’est COURAGEUX

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Être en PAIX
dans sa famille
de SANG

C’est être en PAIX
dans la famille
des HOMMES

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Tu arrêtes de perdre
ton ÉNERGIE

Pour
la canaliser
la DÉCUPLER
la FAIRE RAYONNER !

en savoir +

JOIE
de se dépasser

FIERTÉ
de se
RÉALISER
et de se
TRANSFORMER

en savoir +